Fritillaires

Il y a quelques années, j'ai introduit 18 fritillaires oranges dans les carrés surélevés du jardin médiéval. Elles y propèrent maintenant depuis 4 ans et je pense pouvoir attribuer leur réussite à la terre bien drainée à cet endroit. Là, en ce moment, elles sont sorties et sont sur le point de fleurir et j'ai envie de crier aux premières tulipes qu'ils est temps qu'elles les rejoignent pour de beaux mariages.

Fritillaria 'William Rex'

Forte de ce succès, j'ai eu envie de tenter des jaunes pâles dans une autre partie du jardin. C'est ainsi que j'ai planté 12 bulbes de Fritillaria raddeana en 2023 dans le jardin jaune. Là, plein soleil aussi mais terre moins bien drainée que dans le médiéval. Cette année, seules 4 sont ressorties malheusement.

 

Fritillaria raddeana

Souvenirs, souvenirs... (2024) - Septembre (3)

 

Lathyrus odoratus 'Wiltshire Ripple' - Aster 'Helen Picton'

Rosa 'Bubblegum Pink' et 'Rêve en Rose'

Au jour le jour : 12/03

 

Les cobées semées début janvier sont maintenant assez développées pour être repiquées. J'ai pu en mettre 2X3 dans des pots d'environ 20 cm de diamètre avec un terreau bien riche. Elles vont rester ainsi dans l'atelier extérieur où se trouve notre chaudière. Jusque début mai quand tout risque de gel sera écarté.

J'avais eu moins de chance avec les graines de cobées violettes et j'avais retenté le coup aux alentours du 20 février avec des graines de chez Seedaholic. Plein succès cette fois. Je vais les laisser grandir encore environ deux semaines bien au chaud et je ferai ensuite pareil que pour les blanches.

Seeds of Love 2025 - Mieux vaut tard...

 

Les Seedlovers de Belgique, surtout ceux de ma région, ont dû composer cette année avec la grève des postiers qui a quand même duré 3 semaines et demie. Pendant toute cette période, rien n'entrait ni ne sortait des bureaux de poste et des centres de tri. Ca a causé une sacrée pagaille et des retards énormes. ce qui fait qu'avant-hier, j'ai reçu un courrier du 25 janvier et aussi une carte de Nathalie qui disait qu'elle avait eu de la neige !

Bref, voici enfin mon post de remerciements à tous ceux et celles qui m'ont envoyé de précieuses graines.

Merci Ingrid ♥

Merci Ariane ♥

Merci Delphine ♥

Merci Francine ♥

Merci Michèle ♥

Merci Agnès ♥

Merci Brigitte ♥

Merci Paola ♥

Merci Chantal ♥

Merci Anne ♥

Merci Marie-Claude ♥

Merci Marie-Thérèse ♥

Merci Tiziana ♥

Souvenirs, souvenirs... (2024) - Septembre (2)

 

Septembre, c'est aussi...

Hydrangea paniculata - Ricinus 'New Zealand Purple' 

 Amaranthus 'Love lies Bleeding'

Dahlia 'Isabelle'

Dahlia 'Honka Fragile'

Dans la gazette locale

 

LA GLANERIE

Le jardin de roses du village au cœur d’un livre.

Isabelle Olikier-Luyten vient de publier un nouveau livre "Des compagnes pour mes roses". Avec en vedette, la Roseraie Warren Millington. Comme chaque jour, et depuis maintenant sept ans, Isabelle Olikier-Luyten est aux petits soins de son jardin de roses auquel la Commune de Rumes lui a permis de donner vie à l’arrière de la maison de village de La Glanerie. sourit celle que l’on surnomme “la dame aux roses”. "C’est la période de la taille des rosiers et de l’amendement du sol. Comme il y a 500 rosiers, pour plus de 150 variétés, et bien d’autres fleurs, plantes et arbustes, je m’y prends assez tôt, Après il y a aura la fastidieuse épreuve du désherbage et du nettoyage des parterres… avant de pouvoir profiter pleinement de la beauté des fleurs d’ici la mi-mai.

" Si le jardin de roses ne resplendit pas encore de mille couleurs (une question de quelques semaines…), Isabelle Olikier-Luyten invite déjà à sa découverte au travers de son nouvel ouvrage . explique-t-elle. Des compagnes pour mes roses à la Roseraie Warren Millington "J’avais déjà sorti un livre autour des associations des rosiers avec d’autres plantes, vivaces, annuelles ou bisannuelles, que l’on pouvait retrouver dans mon jardin personnel, Mais depuis lors, j’ai pu y développer ce jardin de roses bien plus grand et dans lequel on retrouve les roses absolument fabuleuses, et aux noms enchanteurs de Warren Millington, un hybrideur australien. J’ai pu y expérimenter diverses associations de fleurs et aujourd’hui cette roseraie étant à maturité, j’avais envie de pouvoir la faire découvrir au plus grand nombre.

Plus qu’une roseraie

Plus qu’un catalogue de roses vivant, la Glanérienne a voulu faire de cet espace un havre de paix floral. "Je voulais une roseraie différente de ce qui existe en Europe dans le sens où le visiteur ne se retrouve pas face à des rosiers plantés en ligne mais plutôt harmonieusement agencés, avec des plantes compagnes (bulbes, vivaces, annuelles ou bisannuelles, arbustes) de sorte que l’ensemble constitue un jardin de roses plus qu’une roseraie. En fonction des saisons, on y retrouve ainsi des lys, des dahlias, des glaïeuls et bien d’autres pour créer de belles harmonies en fonction des couleurs – le plus important pour moi – de la hauteur et de la forme des fleurs. L’idée est de créer de véritables tableaux!"

Comme une visite

Plus de 800 photos au gré des 241 pages font voyager à travers les différents espaces du jardin de roses. "Il s’agit d’une vraie expérience partagée entre passionnés, sur un ton convivial, pas du tout encyclopédique. Une lecture détente, un peu comme si je faisais la visite du jardin en compagnie des lecteurs… Avec les courtes explications et les photos bien détaillées, les gens peuvent ainsi mieux imaginer l’usage que l’on peut faire de ces fleurs et de ces associations dans Sur son blog A Little Bit of Paradise, Isabelle Olikier-Luyten partage aussi ses conseils, coups de cœur et découvertes. com. leur propre jardin. À la fin du livre, j’ai également tenu à partager quelques conseils pour l’entretien des rosiers.

En autoédition

Pour ce cinquième livre (NDLR : les quatre autres publiés aux éditions Ulmer et Weyrich sont en rupture de stock), Isabelle Olikier-Luyten a misé sur l’autoédition. Le livre est disponible au prix de vente de 30€ (possibilité d’envoi). Pour l’obtenir, il vous suffit d’envoyer un mail à: olikier@hotmail.com. "Les éditeurs contactés voulaient apporter des changements à ma création que je ne souhaitais pas comme la suppression du nom des roses de Warren, l’ajout de fiches, le retrait de la partie de l’historique de la Roseraie… Je crois tellement en ce livre, et qui est sans doute le plus important à mes yeux, que j’avais envie de ne pas faire ce genre de concessions… Cela a été une sacrée aventure et une belle expérience parce que j’ai dû tout gérer de A à Z: la mise en page, les discussions avec l’imprimeur, les commandes et les envois, etc. Mais au moins, cela m’a permis de faire un livre relié, sur un papier de qualité, qui se focalise sur l’essentiel, à savoir les textes, mais surtout les photos!" Si vous souhaitez découvrir la Roseraie Warren Millington en "vrai", elle est accessible à tous, gratuitement, du 1er avril au 30 octobre de 10 h à 18 h, au 13, rue Albert Ier à La Glanerie. Une belle idée de sortie pour simplement le plaisir de se balader, de s’asseoir sur les bancs pour admirer, et humer des parfums nouveaux et envoûtants.

Dites-moi...

 

... quand vous réalisez un bouquet pour la maison, attachez-vous de l'importance au contenant ?

Etes-vous très classique ou ouvert à toute originalité ?

Collectionnez-vous les vases ou bien vous contentez-vous d'un ou deux "basiques" ?

L'autre jour, le vase du bouquet de l'année 2024 a fait polémique et j'ai remarqué : soit on adore, soit on déteste.

Comme je l'avais expliqué lors du résultat, ce vase qui est en fait une grosse bobonnière, je le considère comme l'un des plus beaux de ma collection. Car oui, on peut parler de collection : pendant des années, j'ai amassé toutes sortes de contenants à ne plus savoir où les mettre !

Quand je réalise une composition florale, je pars bien sûr toujours des fleurs et en fonction de leur forme, leur tenue et leur couleur, je choisis LE contenant le plus adapté.

Par exemple, avec les dahlias, je les aime en bouquets et vases plus ou moins classiques mais ils sont beaucoup plus facile à travailler quand on les coupe court et qu'on les pique dans de la mousse florale. C'est d'ailleurs la plante idéale pour un centre de table pas trop haut.

On est en pleine période de floraison des hellébores. Elles ne sont pas faciles à faire tenir dans un bouquet de par le fait que si vous vous contentez de les insérer dans le vase, elles piquent très vite du nez. Le truc, c'est de les entailler sur la longueur de la tige afin qu'elles reçoivent plus d'eau encore. 

 
Pour celle de droite, j'avais utilisé aussi des petites éprouvettes

pour iriguer les hellébores en bout de branches.

La plupart des gens, surtout ceux qui font très rarement des bouquets, se contenteront de les mettre à flotter dans une coupe. Ca, c'est la facilité pour celui qui n'a pas très envie de se creuser les méninges.

Un jour, j'avais rêvé d'une couronne d'helléborres et je l'ai faite. Elle fut certes très éphémère mais ce n'est jamais un problème pour moi car les images, les photos de quelque chose d'exceptionnel et d'unique restent gravées.

Mais revenons aux contenants. J'ai mes vases fétiches. En voici quelques-uns :

très classiques :

 

classiques aussi mais en verre :

 

mes préférés, les contenants de style Medicis :

 

de simples cache-pots :

 

des vases de forme classique mais de style raku :

 

des cruches :

 

de la vaisselle détournée (cafetière, soupière, théière...) :

 

des objets détournés :

 
un pot de nuit, un pot à lavement,

une boîte à bijoux

 
une cage ou encore un potiron...

Je ne fais jamais non plus une saison sans réaliser un ou deux paniers car là aussi, c'est hyper simple avec la mousse florale. En plus du choix judicieux au niveau des couleurs et des formes, il s'agit surtout de donner du volume (ne pas hésiter à utiliser un bon feuillage de base - le meilleur étant celui de l'Hydrangea quercifolia, je trouve) et surtout une touche de spontanéité et de légèreté avec des plantes du style Geranium pyreanicum ou Persicaria maculosa.