samedi 22 mars 2025

Nourrir ses rosiers

 



Si vous êtes déjà arrivés à la fin de mon nouveau livre,

vous aurez retenu que c'est ce qu'il y a de plus important dans les soins à apporter aux rosiers.

Alors, nourrir avec quoi ?

Attendez un instant... j'ai l'impression d'entendre Daniel dans un coin de ma tête :

"Dis-leur qu'on ne nourrit pas le rosier mais qu'on nourrit la terre !".

"Et aussi que les engrais en granulés n'apportent pas grand chose,

qu'ils utilisent plutôt un bon compost, un bon amendement"

"Oui, je sais tout ça, j'ai même reproduit tous tes mots à la fin du livre !

Je leur ai même dit que Secret Vert, c'était la Rolls Royce des amendements ! 😄"




Alors la première question :

où se procurer du Secret Vert (je tiens à dire que je ne suis pas sponsorisée) ?

Pour la France, dans le Nord, dans les deux magasins "Compagnons des saisons" 

à Villeneuve d'Ascq et à Wambrechies.

Voici la carte de cette chaîne en France, il n'y en a pas partout mais ça peut déjà aider.

Ce que je ne comprends pas, c'est que c'est un produit 100% français...




Pour la Belgique, on en trouve aux Roses de Daniel à Malmedy bien sûr,

chez Coquette à Rhode-Saint-Genèse ainsi que chez Jardisart dans la région de Namur

et au Moulin de Bierges à Wavre.

Si vous avez d'autres adresses à ajouter aussi bien en France qu'en Belgique, venez nous les donner.


Ajouts : BELGIQUE : Pépinière Le Try du côté d'Ottignies LLN dans le Brabant Wallon,

Pépinière de la Prêle à Oreye,

chez Ferauge et Gillet (Rue de Roumont 21    B-6890 Glaireuse (Libin),

chez Green Bee à La Hulpe,

chez Ecoflora à Halle.


FRANCE, chez Espace Fleuri à Polliat, près de Bourg en Bresse, 

dans le rayon jardinerie des magasins Leclercq en Ile-de-France,

à Montbrisson (Loire) chez Saisons Vertes,

Pépinières Merel à côté de Rennes en Ille et Vilaine,

dans les jardineries Delbard en Charente.

soit aux Jardins de Sologne soit a St Denis en Val, soit toujours aux Jardins de Sologne, mais a la Ferté Beauharnais dans le 41 (Loir et Cher)



Maintenant, un bon compost décomposé fera aussi l'affaire même s'il est moins spécifique et ciblé rosiers que le Secret Vert.


Encore une chose, pour répondre à Valérie :

il arrive parfois que quand on ouvre le sac, on se retrouve devant un mélange très compact et difficile à manipuler. J'ai mon truc : j'éventre le sac dans une brouette et je casse les mottes à l'aide de ma petite bêche, tous simplement. Et ça fait travailler les bras 😅


 


Si vous voulez en savoir plus encore sur les pucerons, les maladies, la taille... tout est expliqué en détails à la fin du livre.

Si vous ne l'avez pas encore : 

Frais de port : France : 13.00 
Belgique : 10.00




vendredi 21 mars 2025

jeudi 20 mars 2025

Au jour le jour : 18/03

 

Entre deux séances de désherbage, pour épargner un peu mes genoux,

j'ai commencé à mettre les dahlias en pots.


Ils ont bien passé l'hiver, hors gel empilés dans des caisse à l'atelier.
Pas de signe de pourriture ni de dessèchement.


Pour rappel, il s'agit de les faire démarrer de cette façon, au chaud (enfin pas trop chaud non plus, pas dans la maison; chez moi, c'est dans l'atelier extérieur où il ne gèle pas et où la lumière est suffisante).

Comme j'en ai beaucoup et que le terreau reviendrait trop cher, je les empote dans le compost que me fournit la commune. Ils viennent en déverser un gros tas au fond de la roseraie chaque année.

Pourquoi ne pas les mettre directement en terre en mai ?

Deux raisons :

- quand on les plante déjà bien costauds, ils attirent moins les limaces que des jeunes poussent qui sortent de terre.

- on avance aussi leur floraison. Un mois voire plus de floraison supplémentaire, ce n'est pas négligeable.


Pour moi, c'est aussi l'occasion de procéder à la division des plus gros tubercules. De préférence, je le fais de la manière la plus douce possible : par quelques manipulations avec les mains, je parviens à détacher les différentes parties.

Ci-dessous, on est passés de 1 à 2 tubercules. De cette manière, on peut en obtenir parfois beaucoup plus. Quand ce n'est pas possible de les détacher avec les mains - et cela arrive parfois avec des tubercules bien compacts, j'utilise un grand couteau bien tranchant et je les replante aussi vite.







Là, je viens de terminer de rempoter une première caisse. Il m'en reste 5...
Mon plus gros problème, c'est de trouver de la place pour tout le monde.
Voilà pourquoi j'ai attendu jusque maintenant pour le faire : les très grosses gelées sont derrière nous et je peux sortir mes fuchsias et pelargonium pour faire de la place. En cas d'annonce de gel, ils seront recouverts d'un voile d'hivernage pour la nuit.


J'arrose les pots une bonne fois puis plus rien jusqu'à ce que des pousses  de 2-3 cm sortent du pot.


18 mars, cette année, c'est aussi le top départ des semis en serre. Principalement des annuelles.
J'ai attendu jusque là que les températures remontent et là, c'est bon.
Comme dit l'adage : rien ne sert de courir...



Pour Madeleine : j'arrose avant de semer, je recouvre de terreau (pratiquement rien au-dessus des graines les plus fines), je tasse avec le dos d'une cuillère, je vaporise puis j'ajoute la vermiculite qui ralentira le dessèchement et repoussera un peu les gluants.
Les fois suivantes, j'arroserai par le dessous cad que je bassinerai le bac dans un autre dépourvu de trous.

mercredi 19 mars 2025

Souvenirs, souvenirs... (2024) - Octobre (1)

 


Comme les allées étaient bien vertes après cet été relativement humide !


Dahlia 'Break Out et Otto's Thrill'




Dahlia 'Verone's Obsidian' - Rosa 'Blushed Yellow' et Rudbeckia 'Irish Eyes'




mardi 18 mars 2025

Prémices

 Très peu de floraisons chez moi à cette époque.

Trop tôt à mon goût. On attendra les tulipes.

Néanmoins, on peut quand même trouver de quoi sentir que le printemps n'est plus si loin.




Les tulipes sont en pleine végétation.
Surtout n'oubliez pas de les arroser !
Même non abritées, elles peuvent souffrir du vent glacial.
La terre dans les pots en terre cuite a tendance à se dessécher plus vite.
En attendant leur floraison, je les ai agrémentées des superbes fleurs en céramique
que m'a offert Catherine quand elle est venue récupérer son livre.
Le pot étant à l'entrée de la maison, j'en profite bien et j'adore !


 


Alors que tout le monde poste les photos de ses plus beaux hellébores,
de mon côté, on en trouve bien un par ci par là mais avec parcimonie .
Je rappelle pourquoi :
- on ne peut pas dire qu'ils se développent comme des fous chez moi.
- ils fleurissent souvent quand il fait encore tellement froid
et quand je ne sors que pour les nombreux travaux du moment
sans prendre vraiment le temps d'admirer le jardin.
- ils prennent la place de plantes qui viendront à une période plus intéressante pour moi
(et quand on a un petit jardin, chaque espace est compté).




 





Je vais vous avouer que ce qui m'intéresse beaucoup plus encore,
ce sont toutes ces vivaces et autres qui sortent déjà de terre
avec parfois, déjà des touffes plus grosses que l'an passé,
les semis spontanés aussi qui sont toujours comme un cadeau du ciel.


J'adore les Phlox paniculata, aussi pour le fait qu'ils font
très tôt une belle touffe.
Ca aide, on ne risque pas de leur donner un malencontreux coup de binette.



Pareil pour les Polemonium facilement reconnaissables
avec leurs petites rosettes de feuilles.
Moins rigolo : on remarquera aussi que cette saleté d'égopode est déjà bien présente.




Hummmm, la couleur de cette angélique !
(Angelica 'Vicar's Maid')



Mon Dystaenia takesimana est déjà énorme !



Les thalictrums aussi sont déjà présents et
le feuillage de celui-ci est déjà un fabuleux rayon de soleil.
(Thalictrum 'Goldlace')




dimanche 16 mars 2025

Dites-moi...

 

... (sujet demandé par Gema dont 3/4 de son terrain est à l'ombre)

Comment faites-vous pour composer avec les coins d'ombre de votre jardin ?

Quelles sont les plantes, arbustes que vous recommanderiez par expérience ?


Le problème vient souvent des arbres que l'on a plantés à la création du jardin et dont on ne réalisait pas trop à l'époque de l'envergure qu'ils prendraient après 10 voire 20 ans.

L'autre problème, c'est aussi que la grande majorité des plantes (surtout les annuelles et bisannuelles) requièrent un maximum d'heures d'ensoleillement pour bien fleurir. C'est aussi le cas des rosiers.

J'en ai fait les frais à la Roseraie où l'on avait pourtant supprimé quelques gros arbustes et aussi un Parrotia qui a été replanté ailleurs dans lea commune. Exit aussi le bouleau en milieu de massif qui faisait que Ruffled Burgundy ne fleurissait que très peu par rapport à maintenant. 







Restaient les saules têtards à l'entrée de la Maison de Village. Ils ont un charme fou mais pour ne pas causer de préjudice aux voisines qui demandent du soleil, ils devraient pratiquement être taillés à ras chaque année ! On le fait ici environ tous les deux ans et je vois déjà une énorme différence entre la première et la deuxième année suivent la taille. Les premières années, j'ai perdu 6 rosiers. J'aurais dû les déplacer avant qu'ils n'en pouvaient plus.


Ceux à l'extrême-droite de la photo sont morts faute de lumière.



 
Cet hiver, les saules ont été taillés sévèrement et cela va faire du bien aux rosiers survivants.


J'ai remplacé les rosiers disparus par un tapis de Claytonia sibirica comme vous avez pu le lire dans le livre si vous l'avez déjà, par des Dicentra spectabilis, un Polygonatum et un Dystaenia takesimana pour son beau feuillage. Ce dernier se développe cependant beaucoup moins que s'il recevait plus de lumière et contrairement aux autres, ne fait jamais de hampe florale.

Récemment, j'ai supprimé le gros Osmanthus qui devenait difficile à gérer et je suis certaines que tous les rosiers qui étaient plantés autour, vont être boostés cette année par cet apport de lumière.



De l'Osmanthus ne subsiste qu'une seule branche que Bruno doit encore tailler.
Les ouvriers communaux ont aussi beaucoup élagué les arbustes de la plaine de jeux.
C'est moche dans le sens où le grillage est très apparent mais
mes dahlias vont adorer, j'en suis certaine.


Comme vous le voyez et étant donné le fait que je cultive beaucoup de rosiers, j'aurais tendance à prendre le problème à l'envers et à éclaircir au maximum plutôt que de m'adapter et opter pour des plantes d'ombre. Hier, j'ai regardé le dernier Gardener's World où Monty expliquait avoir supprimé une vingtaine de pommiers plantés dans les années '90 car ils faisaient trop d'ombre dans les massifs.

Je compte donc sur vous pour donner à Gema des idées de plantations à l'ombre que vous avez testées et qui fonctionnent bien.