Les digitales, car souvent on ne
parle que des purpurea, sont souvent mentionnées comme bisannuelles.
A raison. Mais il y a toujours plein
de jardiniers pour me dire :
"Chez moi, pas besoin d'en semer
en juin, elles se ressèment et j'en ai chaque année".
Tant mieux pour vous si c'est le cas.
C'est qu'elles ont les bonnes conditions pour le faire.
Cependant, si, comme moi, vous aimez
maîtriser les combinaisons de couleurs,
vous sèmerez des variétés bien
précises en juin en serre avec repiquage ensuite en godets
pour une mise en place en automne
(pas trop tard pour avoir de beaux plants au printemps).
Il existe aussi toute une flopée de
digitales vivaces. Certes de durée de vie plus ou moins courtes et
je prévois toujours d'en avoir des
plants en réserve au cas où elles disparaîtraient.
Au fil des ans, j'ai étendu ma petite
collection
(eh oui, les digitales font aussi
partie de mes nombreuses "collectionnites" !)
Cet automne, j'ai planté des Digitalis
parviflora 'Milk Chocolate' et des D.
lanata 'Café Crème'. A suivre...
Combien de fois me suis-je faite la réflexion que de moins en moins de gens lisent mes textes qui accompagnent les photos !
Et pourtant, je ne fais jamais de laïus et j'ai l'impression d'aller à l'essentiel.
J'ai réalisé l'autre jour, l'une des raisons qui peut expliquer ce phénomène.
A mon grand regret, une majorité toujours plus grande consulte mon blog via smarphone.
J'ai pu m'en rendre compte en allant jeter un oeil sur Google Analytics :
Or, mon lectorat n'est pas vraiment jeune et on doit se résoudre à admettre, qu'avec l'âge, notre vue n'est plus ce qu'elle était.
Les smartphones, c'est fait pour les jeunes !!! Même si je ne suis pas sûre qu'ils les utilisent pour lire beaucoup.
Avec ce soucis de vision chez les plus âgés, il devient très tentant de faire défiler les images et de zapper les légendes ou textes qui les accompagnent. Ca s'appelle "scroller".
Plus précisément, ça veut dire “faire défiler, parcourir” et on l'emploie pour qualifier ce moment où on fait défiler verticalement le contenu de son écran.
Mais attention : cette pratique n'est pas sans risque pour la santé. On parle même de "doomscrolling" :
Le smartphone en main, le cou incliné et le pouce qui s’agite de haut en bas, de façon frénétique parfois en s’arrêtant le temps d’appuyer sur un Like (ou « j’aime »)…
Le quotidien de certaines personnes apparaît désormais envahi par ce scrolling incessant qui fait défiler quantité d’informations, de vidéos et autres photos sous nos yeux.
Sans vraiment se rendre compte du temps qui passe, de manière automatique et inconsciente. Ainsi, selon une étude publiée en 2022 dans la revue Health Communication,
et relayée par The Guardian, 16,5% des 1100 personnes interrogées montrent des signes de consommation d’information « gravement problématique ».
Parmi eux , 74 % déclaraient avoir des problèmes de santé mentale , 61 % ont signalé des problèmes physiques.
(source : destinationsante.com)
Alors, voici ce que Doc Isabelle préconise (et cela fait déjà longtemps qu'elle milite dans ce sens) :
pour un confort incomparable, pour mieux profiter de mes photos et pour pouvoir lire correctement mes écrits, je vous suggère de vous installer confortablement derrière un écran de PC de taille raisonnable.
Chez moi, c'est un 24 pouces.
N'utilisez votre smartphone que lorsque vous êtes à l'extérieur et uniquement pour une info urgente. Sinon, ouvrez grands les yeux et admirez le monde qui vous entoure ! Vous verrez, vous vivrez bien mieux, de manière plus équilibrée.
PS : Eklablog avec sa migration favorise ce scrolling dans le sens où il est impossible de poster deux photos l'une à côté de l'autre. Au moins chez Blogger, pour celui qui me suit sur PC, on y a encore accès. Moins de risque de succomber au scrolling derrière un grand écran. Donc, si vous voulez continuer à faire travailler vos neurones, vous savez ce qu'il vous reste à faire...
Par "valeurs sûres", j'entends des dahlias que je cultive depuis de nombreuses années,
qui sont très florifères et ont produit de nombreux bébés au fil des ans.
Les voici. J'en ai relevé 14.
J'espère pouvoir ajouter mes nouveautés de l'an passé à cette liste, d'ici quelques années.
L'hiver, c'est l'occasion de mettre quelques petites choses au point, de prendre du recul et d'essayer de vous mettre les idées au clair.
Aujourd'hui, on va essayer de mettre de l'ordre parmi les Delphinium.
Que vous les appeliez dauphinelles ou pied-d'alouette, ça ne vous aidera pas. Autant utiliser leur nom latin précis.
On commence avec les vivaces. Ce sont les Delphinium.
On n'en voit pas si souvent dans nos jardins de France et de Belgique, contrairement à nos amis British.
Leur gros problème : les limaces !
Parfois aussi leur prix (surtout les Highlander). Mettre bien cher pour une plante (de durée de vie courte souvent) et qui risque de disparaître en une ou deux nuits, ça ne vaut pas la peine.
Le truc, c'est de Monty Don que je le tiens :
les multiplier par semis. C'est facile. Le plus dur étant de garder les godets "safe" avant leur plantation.
Les plus connus sont ceux de la série 'Giant pacific' ou 'Magic Fountains'.
On passe aux annuels, les Consolida.
J'en cultive deux variétés : Consolida ajacis qui peut-être semé directement en place en avril et
qui a la bonne habitude de se ressemer pour une floraison l'année d'après.
Mêmes qualités pour Consolida regalis de taille beaucoup moins haute.
Enfin, il en existe un, bisannuel, au coloris unique. C'est Delphinium requienii.
Semis (très facile) à réaliser en juin pour une floraion l'année suivante.
Seul soucis : il n'aime pas les hivers trop rigoureux.
Je tiens tout d'abord à remercier ceux et celles qui ont trouvé le chemin de ce nouveau blog pour venir voter comme tous les dimanches. Sur les 39 votes du blog, 12 ont été postés de manière anonyme.
Je rappelle que pour ajouter son nom, c'est facile : complétez "Nom", ignorez la partie "URL" et cliquez sur "continuer". C'est bien plus sympathique pour moi de savoir qui m'a laissé un message.
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Bonjour,
Vous allez bien ?
Quelle semaine ! Même si la migration d'Eklablog vers Webedia était annoncée depuis 6 mois, je ne m'attendais pas à autant de chamboulement. Ma première réaction fut d'essayer de sauver les meubles et de m'adapter mais je me suis vite rendue compte qu'il ne serait pas possible de retrouver les fonctionnalités d'avant et de continuer à bloguer correctement chez eux. Il m'est même impossible de redimentionner les photos existantes pour que ce soit visuellement plus acceptable à moins de les retélécharger depuis mon ordinateur.
Comme beaucoup de blogueurs de la plate-forme, on a vu notre travail de plus de 10 ans presque anéanti en deux temps trois mouvements. Certains en ont même pleuré et je les comprends.
Personnellement, je me suis vite dit que l'important, c'est le présent et l'avenir. Il faut pouvoir rebondir et ne pas se lamenter trop longtemps.
Bref, j'ai vite pris la décision de déménager vers Blogger où je ne sais pas tout faire comme chez Eklablog avant mais où c'est déjà 100x mieux que la nouvelle version d'Eklablog qu'on nous a imposée.
Le design est à peu près pareil et on s'en contentera. Je n'ai pas le temps de prendre des cours pour modifier le CSS, je préfère continuer à jardiner un maximum.
Il va nous falloir un peu de temps pour retrouver nos habitudes. Pour vous, pour commenter et accéder facilement au blog. Hier, j'ai publié deux tutos qui vous seront utiles je l'espère. Pour moi, pour me familiariser avec les options de publications et pouvoir être efficace afin de continuer à publier chaque jour.
Le premier vote du dimanche sur cette nouvelle plate-forme sera un premier test pour voir à quel point j'ai perdu des lecteurs en cours de route. On verra bien. l'essentiel est que vous êtes là, vous.
Je vous souhaite un bon dimanche. Pour moi, judo au programme (à partir de 2:00 du matin, décalage avec Tokyo oblige) et F1 à 14:00. Un peu de déco de Noël s'il me reste du temps et de l'énergie entre deux.
Isabelle
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