samedi 11 janvier 2025

Seeds of Love : Portrait d'Anciens : Camille

 


Bonjour tout le monde, même si je suis estampillée “ancienne du SOL”, je suis totalement novice en jardinage et je suis même très surprise que ce soit à mon tour de me présenter !

Quand j'étais toute petite, ma grand-mère me faisait faire tous les jours le tour de son jardin pour me montrer et nommer ses fleurs. Je n’ai pas de souvenirs de ces moments mais j’imagine qu’ils ont dû me donner le goût pour les plantes.
Enfant, je ne trouvais pas son jardin particulièrement beau, fleuri certes mais c’était un mélange très aléatoire et ça n’a pas évolué depuis ! J’ai découvert bien plus tard que le jardinage était un art à part entière et qui demande des talents artistiques proches de celui d’un.e peintre. 
Par contre, je me souviens très bien de mon premier coup de cœur olfactif. J’avais dû voir des roses auparavant, mais vers mes 10 ans à peine, j’ai senti ma première rose parfumée, parme, “Elisabeth II” (rétrospectivement je me dis que ça devait plutôt être Charles de Gaulle). Toutes les autres roses que j’ai croisées ensuite n’ont été que des déceptions : des rosiers complètement déplumés au pied, une seule rose énorme et turbinée aux couleurs criardes au bout d’une très longue canne raide et seul au milieu ou au bord d'une pelouse rase. J’ai très longtemps cru que les roses n’étaient que ça et elles ne me plaisaient absolument pas. 

J’ai toujours aimé jouer dehors et explorer les jardins successifs de mes parents. La ferme familiale pendant les vacances était et est toujours le symbole du bonheur absolu.

La carrière professionnelle de mes parents m’a fait pas mal voyager mais j’ai très mal vécu ces déracinements successifs et non choisis. Ils ont fini par se poser à Paris pendant mon adolescence et je n’ai pas aimé cette installation en ville qui a signé une grosse rupture dans mon rapport à la nature. Mes liens avec l'extérieur se sont limités aux vacances qui me faisaient un bien fou et le retour en ville était ensuite toujours douloureux. 

La fameuse dernière phrase de Candide, étudiée à la fin du lycée “il faut cultiver notre jardin” a été une révélation ! Je l’ai pris au sens premier, c’était la définition du bonheur qui me faisait rêver et j’ai espéré très fort qu’une fois adulte, j’aurai à mon tour un jardin.

Une bonne dizaine d'années plus tard, j’ai été à l’initiative d'un grand changement de vie pour la famille que j’étais en train de créer. Je n’en pouvais plus de Paris depuis bien trop longtemps. La vie urbaine m’étouffait tous les jours un peu plus, je m’y sentais tellement mal, je ne l’avais pas choisie et je ne me sentais mieux que lorsque j'en partais. 

Mon conjoint a heureusement accepté qu’on se lance dans un projet de vie complètement à l’opposé de nos débuts ! Avec nos contraintes professionnelles respectives, nous avons choisi la région Centre sans la connaître, mais qui s’est avérée très accueillante. Nous avons choisi une ferme isolée dans la campagne pour laquelle j’ai eu un coup de cœur.

Les débuts ont été très difficiles, mon conjoint continuait de travailler sur Paris, ne rentrait que le weekend, rénovait la maison dès qu'il le pouvait pendant que je m’occupais sans relâche et sans aucune pause de nos très jeunes enfants/bébés. Les conditions de vie au début ont été très spartiates pour moi mais je savais que c’était temporaire et l’avancée des travaux m’a fait tenir le coup. Même dans les moments difficiles, pas un seul jour je n’ai regretté notre changement de vie à 360°. Je me sens dans mon élément et j’apprécie de ressentir le rythme des saisons de façon plus intense qu’auparavant en ville. J’admire beaucoup mon mari pour le travail énorme mais rapide de rénovation qu’il a réussi à faire en partant de quasiment aucune expérience.

Dès notre installation, nous avons planté nos premiers arbres fruitiers puis j’ai commencé un potager. 

Ensuite, je me suis demandé quelle plante pourrait fleurir pendant de longs mois dans l’année. Je suis tombée sur la rose et là à mon grand étonnement, j’ai découvert des roses à mon goût et loin des repoussoirs que j’avais gardés en tête. Je suis tombée des nues quand j’ai compris que c’était un monde extrêmement varié. Je ne m’attendais pas à l’existence d’autant de variétés différentes. J’ai passé un an à me renseigner avant de planter mes premiers rosiers. Je pense que c'est pendant cette période là que je suis tombée sur le blog d’Isabelle et aussi sur celui des Jardins de Malorie. Ces deux-là en particulier m’ont beaucoup marquée et m’ont donné l’envie et le courage de me lancer.

J’ai planté deux Mme Alfred Carrière pour commencer puis un an après et beaucoup d’autres recherches, une dizaine de rosiers différents. J’ai essayé de choisir des familles différentes pour essayer de me faire une idée.




Gloriette trouvée d’occasion et Mme Alfred Carrière avec lesquels l’aventure a commencé.



Petit à petit, à mesure que mes enfants grandissent et deviennent un peu plus autonomes, j’ai un peu plus de temps pour jardiner même si ça reste encore très limité avec la reprise du travail.

J’essaie énormément, j'échoue beaucoup aussi mais la satisfaction est d’autant plus grande quand je réussis. Parmi mes fiertés : avoir des plants de fraisiers obtenus à partir de semis, avoir des variétés de tomates délicieuses au potager et en récupérer les graines sur plusieurs générations et avoir appris à greffer des fruitiers. 

Par contre, mon terrain est difficile, on est entouré de champs de céréales, la terre est très lourde et de nombreux végétaux ne s'y plaisent pas donc je n’ai pas des conditions faciles pour commencer. 

Au tout début, j’ai acheté en pépinière mais je me suis vite aperçue que ces plants n'appréciaient pas trop la vraie vie dans mon jardin contrairement à ceux que j’ai commencé à acheter à des particuliers venant de leurs jardins. Depuis, je privilégie un maximum les échanges ou achats auprès de passionnés. Au-delà d’une meilleure adaptation des végétaux, j’apprécie énormément toutes les personnes et histoires qu’il y a derrière chaque échange. Ça me touche beaucoup d’avoir ces plantes issues de partages et de passion ! Je suis en train de me constituer un petit jardin de roses avec des rosiers en racines nues de rosiéristes mêlés à des boutures et drageons de rosiers anciens, de plus en plus de non remontants. Je trouve ça incroyable de pouvoir avoir chez moi de tels morceaux d’Histoire, de plusieurs siècles parfois ! 

Je découvre au fur et à mesure des floraisons, des gammes de parfums extrêmement variés. L’odorat ayant toujours été un sens important et assez développé chez moi, je suis bouleversée par la découverte de certains parfums. 




La belle Marie Dermar



J’ai également passé beaucoup de temps à observer les végétaux qui arrivent à pousser naturellement sur le terrain pour essayer de retrouver leur équivalent horticole, espérant faire des choix plus adaptés. 

La dernière difficulté à laquelle je dois faire face et qui n’arrange pas ma situation de débutante, c'est le changement climatique. Bien que n’étant pas dans une région des plus impactées, on a néanmoins éprouvé des conditions climatiques inédites (sécheresse hivernale, manque d’eau pendant plusieurs saisons successives, canicules…) qui ajoutent des difficultés supplémentaires à la débutante que je suis. Mais je suis toujours très motivée et petit à petit, j’essaie d’améliorer notre terrain.

J’essaie de transmettre à mes enfants ce que j’apprends et de les amener à observer ce qui les entoure. Pour l’instant, un de mes enfants est plus intéressé par le monde végétal que les autres. Il trouve que je ne lui donne pas assez de plantes alors il va s’en chercher des “sauvages” et se fait ses petits espaces de plantation ici et là !


Mon autre grande passion depuis ma plus tendre enfance, ce sont les animaux ! Ils partagent ma vie sans interruption depuis mes 6 ans. Les espèces que j’ai eu ont été variées mais actuellement je vis avec des chevaux, chiens et rats ! J’ai toujours eu une fascination pour les rongeurs. J’ai des rats depuis plus de la moitié de ma vie maintenant et depuis 8 ans je me suis lancée dans une raterie (élevage familial). La communauté ratouphile est très solidaire et des personnes que je côtoyais sur les forums sont devenues de vraies amies et partenaires d’élevage.

Une de mes portées de ratons a même porté des noms de rosiers. Je vous mets une de mes puces bébé puis adulte (oui oui il s’agit de la même rate, Desdemona, dont la couleur a bien changé en grandissant. A côté d’elle c’est la rose d’Austin dont elle porte le nom).





J’aime aussi faire de la photo.

Et puis j’aime aussi beaucoup faire des loisirs créatifs en tous genre, DIY dans des domaines très variés, même si je manque désormais beaucoup de temps pour m’y consacrer. J’essaie petit à petit de décorer notre maison et je repeins les meubles pour qu’ils s’intègrent mieux dans un style shabby/campagne chic (sauf les très beaux meubles d’ébénistes que je laisse tels quels). J’ai testé aussi des peintures maison pour peindre les murs, les poutres etc.






Je n’ai pas retrouvé LA photo du blog d’Isabelle que je préfère entre toutes, c’était une photo avec une majorité de Salvia et de Melica ciliata formant un très beau camaïeu de bleus mais de toute façon, c’est la Roseraie Warren Millington que je préfère donc vous voyez très bien de quoi je parle ! J’aime énormément que toutes ces magnifiques roses ne soient pas les seules vedettes et l’expression “jardin de roses” est complètement appropriée ! La subtilité des camaïeux, la succession des floraisons et l’aspect champêtre me laissent sans voix à chaque fois. J’aime aussi les changements d’ambiance entre les différentes parties et la succession de plantes stars en fonction des mois. J’ai vraiment l’impression d’être devant des tableaux féériques et pour l’instant je n’ai pas trouvé un autre jardin qui me provoque autant d’émotions même si je ne l’ai jamais vu en vrai.

Je visite de plus en plus de jardins de particuliers, ce qui me permet de recevoir plein de conseils et d’en prendre de la graine ! J’ai même sympathisé avec une jardinière d’un village voisin qui est adorable et avec qui on s’échange des plantes et des graines.





Quelle est la plante issue du SOL qui t'a donné le plus de satisfaction ? 

Je n’avais pas bien compris ce qu’était une bisannuelle donc j’ai été très surprise de voir des sauges semées à l’été précédent fleurir au printemps dernier ! J’ai bien aimé l’association des Salvia sclarea 'Vatican White' avec le rosier Felicia (en attendant que le fameux géranium 'Blue Cloud' pousse et complète).



Je n’ai pas d’anecdote en particulier mais je peux vous dire que le plaisir d’envoyer et de recevoir est immense ! On n’a plus l’habitude de recevoir du courrier agréable alors c'est un régal de découvrir de belles enveloppes et cartes avec les graines. J’adore préparer mes envois et l’année dernière les enfants ont été très fiers de participer à la création des cartes envoyées. Je garde un très bon souvenir de nos ateliers peinture et dessin.




vendredi 10 janvier 2025

Au jour le jour : 09/01

 



Hier, j'ai fait mes premiers semis au chaud. Surtout n'allez pas imaginer que je donne le top départ pour tout et n'importe quoi ! 

A cette époque de l'année, on sème les plantes qui ont un développement assez lent et que l'on espère voir fleurir pas trop tard en saison.

C'est surtout le cas des cobées (Cobaea scandens) et des mufliers (Antirrhinum majus) qui sont vivaces chez certains un peu plus au sud. Ici, j'en ai déjà parlé, je les sème tôt. Ils fleuriront un peu cette année mais les plus beaux plants seront ceux que j'aurai semés l'an passé et hivernés en pots hors gel.

J'ai semé aussi des petits Begonia sempervirens. Pourquoi allez s'amuser à les semer alors que dans les grandes jardineries, on les trouve pour deux fois rien ? Parce que la variété que je préfère 'Hula Blush', on ne la trouve qu'en graines. Les graines sont tellement fines qu'ils les vendent enrobées. Et malgré cela, je suis encore obligée de les prendre une par une avec la pince à épiler pour aller les déposer sur le terreau.




Deux sortes de Nicotiana aussi : sylvestris et 'Marshmallow' car ces deux-là ont un développement plus lent que tous les autres tabacs et que j'ai envie d'en profiter plus tôt. Pareil pour le Rodochiton que je voudrais voir dégringoler de mes paniers suspendus plus tôt que d'habitude.

Parmi les semis, il y a aussi des Papaver nudicaule que j'ai oublié de semer en juin. J'espère encore pouvoir rattraper le coup pour cette année.

Je vais aussi tenter une expérience avec les Persicaria orientalis et aller à contre-sens de la stratification qui est souvent décrite comme mode de démarrage. On verra bien.

Enfin, comme il me restait un peu de place, j'ai aussi semé trois vivaces :

- Iris urumovii : un iris que je vous proposerai fin janvier.

- Agastache 'Golden Jubilee' : pour voir si mes graines sont encore viables.

- Eupatorium capillifolium.

Tout a été semé dans un bon terreau spécifique aux semis et au bouturage.

A noter aussi que seules les cobées et les persicaires ont été recouvertes de terreau. Pour toutes les autres, je les ai justes tassées avec une cuillère pour qu'elles adhèrent au terreau.

Les deux mini-serres sont faites pour être placées sur le rebord d'une fenêtre pour la lumière. Pour la chaleur, on se contentera de celle du radiateur qui se trouve sous la fenêtre.




jeudi 9 janvier 2025

Mes bonnes résolutions pour 2025 (3)

 

Trois nouvelles résolutions trouvées en feuilletant mes albums du mois de mai :



1. Tailler au début du printemps des arbustes qui ne laissent plus suffisamment de place pour le bon développement des dahlias, en l'occurence des hydrangéas paniculata et un gros cornus sans grand intérêt sinon que de cacher le grillage qui sépare la Roseraie de la plaine de jeux.




2. Ne pas hésiter à laisser ci et là des semis spontanés de plantes plus hautes en bord de massif comme c'est le cas ici avec la digitale. Cela donne plus de spontanéité à votre jardin.




3. Ne plus me laisser attendrir par les semis spontanés dans le gravier du parking comme ce fut le cas ici avec cette flopée de Briza minima. En fin de compte, ça annule le semblant de netteté recherché avec la haie d'osmanthus.




mercredi 8 janvier 2025

Au jour le jour : 08/01

Comme promis à Fany, je vais essayer de me tenir à publier les travaux réalisés au jardin ou en rapport avec le jardin.

Ce sera pour vous l'occasion de voir ce que l'on peut faire à une période bien précise de l'année.

Je vais regrouper les posts que je publierai souvent en fin de journée dans une rubrique que j'appellerai "Au jour le jour" et que vous pourrez retrouver facilement dans les libellés de la colonne de gauche.

En janvier, je ne pense pas, à cause des intempéries, pouvoir publier chaque jour mais à partir de février, ça devrait être possible. 

Ce sera des posts très courts (le blog me prend déjà tellement de temps), juste pour faire savoir les travaux à faire.

Je commence donc avec la première fournée de pois de senteur semés aujourd'hui. J'ai repris l' excellent livre "A Year full of Flowers" de Sarah Raven pour suivre ses conseils à la lettre et j'ai été ravie de pouvoir déjà étrenner l'un de mes précieux cadeaux de Noël.

2 graines par tube. 4 tubes pour une variété. Ca fait au total 14 variétés différentes dans mes deux mini-serres que j'ai placé dans l'atelier (avec leurs couvercles) où il ne fait pas chaud mais où il ne gèle pas non plus vraiment. De toute façon, comme dit Sarah, ils peuvent supporter -10°. Il ne faut en tout cas, surtout pas les faire démarrer au chaud.



Seeds of Love - Portrait de vétéran : Karine

 


10ème SOL, je n'y croyais pas quand Isabelle m'a contactée pour un nouvel article.



Je n'ai pas vu passé ces 10 années avec le SOL. Et oui, le SOL est entré dans mon ADN de jardinière.

Je pense au SOL dès que les graines apparaissent au jardin:

comment ne pas partager et faire plaisir avec toutes les graines que nous offre le jardin !

Ce partage enrichit aussi mon jardin avec des variétés que je ne connaissais pas.

Et puis, quand l'hiver s'installe, que le ciel est gris, quoi de mieux que le SOL pour s'occuper,

entre la préparation, le parcours coloré des promesses de floraisons et bien sûr l'envoi de couleurs vers d'autres jardins.

Et ça se termine en apothéose avec l'arrivée de jolies enveloppes pour accompagner les petites graines.

Quel bonheur toute cette générosité, ça fait un bien fou dans ce monde de brutes.

Merci Isabelle



Un peu de moi


Bon depuis 10 ans, certains commencent à me connaître, même si je suis plutôt de nature discrète (surtout sur les réseaux sociaux).

Pour ceux qui me découvrent, j'anime depuis 2009 un blog autour du Jardin :

http://blond66.fr/WordPress/.

J'aime y partager ma passion pour le jardin et les couleurs.



Pour les informations plus personnelles, je suis toujours en activité dans le monde de l'informatique.

J'ai 2 grandes filles, ma cadette fêtera ses 30 ans cette année, encore un cap à passer.

Et Mon Grand Chef m'accompagne toujours dans mes délires.

Nous vivons dans le Nord de la France, plus précisément au nord de Lille, pas loin de la Belgique !

Mes passions : la couleur, le jardin, le bricolage (nous avons assisté les filles dans la rénovation de leur petite maison) et le rugby qui remplit un peu la saison hivernale.




Histoire du Jardin


En 2025, nous fêtons les 30 ans de la maison.

Le jardin a commencé doucement et s'est accéléré en 2007 avec la création de nouveaux massifs, puis au fil du temps.

En 2023, nous avons fait arracher la haie de thuyas et depuis j'investis cette nouvelle bande de terre.

Le jardin est toujours en évolution.

Je suis partie d'une pâture de 1000m2 et je remplis tout doucement en créant de nouveaux massifs.


La terrasse en été.


Au bout de la Terrasse, le Sous-Bois, initialement constitué de pruniers que nous remplaçons par des

pommiers et cerisiers, pour profiter d'un peu d'ombre près de la maison.



Après le Sous-Bois, Kiwano créé en 2020 pour couper la vue sur la jardin et

inviter à la découverte du reste du jardin.




Et de Overdose, en blanc :



Au bout de la haie, ça pétille :




Au fond du jardin, la Butte du Pêcher, dédiée au rose et jaune.




Et en revenant vers la maison, les tonnelles en mauve et rose.




Mon petit potager pour apprécier surtout les fraises et les tomates :




Et un peu d'exotisme pour cacher la piscine avec le palmier :




et de l'autre coté, un bananier et de nouveaux massifs le long de la clôture :




Evolution de la Jardinière


La gestion des couleurs.

Comme je suis fan de couleurs, j'ai eu quelques déceptions au début.

J'achetais presque de manière compulsive (tant de place à remplir) et je plantais sans trop réfléchir aux associations.

Il faut le dire : trop de couleurs tue la couleur !

Maintenant, je prends un peu plus de temps pour préparer un massif.

Je choisis une palette de couleurs et j'essaie de m'y tenir.

Pour le nouveau massif Tequila Sunrise, j'avais craqué sur un rosier Melarosa 'Royal de Radan'.

Je m'en suis servie pour créer ma palette et y ajouter de la compagnie.




Ca me force aussi à être raisonnable, enfin plus réfléchie sur mes achats.

Bon, ça m'arrive encore de tourner plusieurs jours avant de trouver une place pour un achat compulsif.



Plante adaptée


Je fais aussi plus attention à ce que les plantes soient adaptées à mon terrain argileux et

n'aie pas besoin de mes soins, surtout en eau.

J'ai du mal à arroser mon jardin alors que, même en France, certaines personnes manquent d'eau.

J'ai dû abandonner les hortensias qui ne supportent pas les nouvelles conditions climatiques plus sèches (quoique 2024 leur a réussi).

Quelques-uns survivent comme le magnifique Hydrangea quercifolia 'Snowflake'.




Avec le temps, j'ai appris à aimer les rosiers, à les trouver moins capricieux (peut-être que je m'occupe mieux d'eux).

Ils aiment bien ma terre, résistent aux étés secs et me régalent.

Alors je continue d'en ajouter au jardin et de profiter de leur floraison et parfum.




Mon évolution avec le SOL


Avec le SOL aussi, j'ai changé un peu.

Au début, je sélectionnais les annuelles pour le jardin et les potées d'été.

Maintenant, je limite mes sélections d'annuelles. Pas question de se priver d'elles mais j'en sème beaucoup moins.

Je sème au moins les tagètes pour le potager. J'aime beaucoup la Tagetes tenuifolia reçue de Fatima.




Et j'ai remplacé une grande partie de mes potées d'été par des potées de sedums

qui ne demandent pas beaucoup d'eau et se débrouillent seuls.




C'est avec le SOL que j'ai testé les graminées.

J'ai découvert avec Eliane, les Setaria 'Caramel' et

les Panicum 'Fountain' d' Ingrid en 2016.

Aujourd'hui, ce sont 2 variétés qui se ressèment généreusement, surtout le Setaria.




J'ai ensuite testé le semis des graminées vivaces comme le Pennisetum et Hystrix Patula.

J'ai aujourd'hui quelques beaux plants au jardin, issus du SOL.




Ma plus grande fierté est la réussite de mes premiers semis d'hémérocalles en 2017,

avec les graines d' Antoine et de Guénolé.

Me voilà avec 2 beaux spécimens :




Depuis, je récolte mes graines et bien sûr, je surveille pendant le SOL, histoire d'agrandir ma sélection d'hémérocalles.

Je n'ai pas de meilleur souvenir. Chaque année, je découvre des beautés.

En 2024, c'était la lavatère 'Pink Blush'.




Et surtout chaque année, je me régale à découvrir vos propositions colorées.


Vive le SOL !












mardi 7 janvier 2025

Mes bonnes résolutions pour 2025 (2)

 

En auscultant mon album "Evolution" du mois d'avril, j'ai pu trouver trois autres résoltions pour la nouvelle année :



1. Laisser des semis spontanés de carotte sauvage près des heurchères. le contraste entre les feuillages est très intéressant au printemps.




2. Bien choisir mon moment pour tailler Artemisa 'Cola' (à l'avant-plan, au centre) sinon au printemps, en même temps que les tulipes, elle peut paraître dégarnie. Penser à en refaire des boutures aussi.




3. Procéder comme l'an passé pour les dahlias : prendre de l'avance en avril en travaillant le sol avec un apport de secret vert et s'assurer qu'un tuteur est déjà installé à chaque emplacement (l'ajouter ensuite présente un risque de blessure pour le tubercule).




lundi 6 janvier 2025

dimanche 5 janvier 2025

Le dimanche...on vote (2/4)

 

Bonjour,

Vous allez bien ?

Nous voilà donc déjà au mois de janvier. Le mois où plein de gens dépriment mais il suffit simplement de voir les choses différemment : moi, j'entrevois le bout du tunnel, le printemps n'étant plus si loin.

On va certes avoir maintenant des températures assez froides qui nous empêcheront peut-être de gratouiller la terre mais c'est l'occasion de faire d'autres choses comme par exemple, planifier la saison à venir, rêver au jardin que l'on voudrait à la belle saison.

J'espère pour cela pouvoir vous donner l'opportunité d'acquérir mon nouveau livre qui devrait être une mine d'infos et d'inspiration.

Voilà où j'en suis, aujourd'hui, dernière relecture. J'ai beau l'avoir déjà relu des dizaines de fois, il m'arrive encore de trouver une faute ou un point mal placé. Le travail de relecteur est aussi un job à part entière. L'auteur quand il se relit, a trop tendance à rester dans la signification, aux tournures de phrases. Pour l'orthographe, j'ai finalement compris qu'il fallait avoir un regard mot par mot sans laisser son esprit aller à autre chose. Toute une technique ! J'aurais pu me faire relire par quelqu'un d'autre me direz-vous mais vous me connaissez : tout ce que je peux faire moi-même, je le fais.

Bref, cet après-midi, j'exporterai mon Indesign en PDF pour l'envoyer demain matin à l'imprimeur. J'attendrai ensuite qu'il m'envoie un exemplaire BAT (bon à tirer). Si la qualité me convient, je le validerai pour impression et la production pourra être lancée. Il faut compter 18 jours ouvrables.

Je vous tiendrai au courant bien sûr dès que j'aurai reçu mon exemplaire.

En attendant, aujourd'hui, on va voter pour le deuxième quart de finale des bouquets.

Bon dimanche !

Isabelle




1.


2.



3



4.