samedi 12 avril 2025

Roseraie 2025 - Avril (2)

 

Même si la Roseraie est axée sur les roses et leurs compagnes, en patientant, on essaie d'égayer un peu les massifs avec des bulbes.

Bientôt, je ferai des posts sur les tulipes qui reviennent année après année, soit après avoir été plantées directement en place, soit après avoir été replantées après culture en pots.


Tulipa 'Big Love'






Regarde Rose, les jolis narcisses que tu m'avais offerts.
Ils ne sont pas loin de narcisses de poète au tout petit coeur
mais très parfumés aussi.


 
Narcissus 'Pink Pride' - Narcissus poeticus




Cet automne, Baudouin, notre chef jardinier m'avait donné un sachet de bulbes de narcisses.
J'ai tout planté dans le grand massif jaune et là, je suis heureuse se les voir surgir entre toutes ces plantes qui prendront ensuite le relais.
Sur la photo ci-dessous, on reconnaît des lys, des ancolies et des graminées.





Pas de printemps digne de ce nom sans violas !

Viola sororia 'Priceana'


J'adore découvrir de nouvelles plantes et grâce au Seeds of Love, je vois fleurir ce Smyrnium olusatrum pour la première fois. Je suis toujours prête à tester une ombellifère. Celle-ci est bisannuelle. Plantée fin 2023, l'an passé, elle ne m'avait fait que du feuillage et là, je découvre enfin ces globes qui se déploient petit à petit, révélant de minuscules fleurs charmantes.
Il est plus connu sous le nom de "maceron". Ce « légume oublié » est parfois encore cultivé comme plante potagère pour ses feuilles et ses jeunes pousses consommées comme légume ou utilisées pour aromatiser les mets. Perso, je m'en contenterai comme plante décorative.



 


En tout cas, cette plante a l'art d'atténuer un peu
le jaune assez vif des narcisses.







Si les premiers boutons de roses se font encore un peu attendre, ceux des pivoines sont déjà, pour la plupart, bel et bien présents. Ce sont les pivoines arbustives qui donneront bientôt le top départ :




Viendront ensuite les herbacées dont la floraison s'étalera jusque fin juin.



 



Avant même d'arriver dans le jardin médiéval, on est ébloui par le beau feuillage bronze du rosier grimpant 'Sky Dragon'.




Les tulipes arrivent peu à peu. Les Blue Diamond sont les premières.
Les fritillaires sont maintenant défleuris mais restent cependant très graphiques.


 



Première benoite. La première d'une très longue série.


Geum 'Coral Tempest'


Cet Erysimum réunit à lui seul les deux teintes du jardin médiéval ! Une splendeur !
Il faut absolument que je tente de le bouturer après floraison.






Le matin, on voit bien qu'on a encore frisé avec le zéro à certains endroits moins abrités.

Artemisia 'Ghizou'


Ca se remarque aussi sur les fleurs de l'Osmanthus burkwoodii 
mais ouf, cela n'altère pas son puissant parfum.


 


Je croise chaque matin les doigts pour que les beaux lys ne soient pas gelés comme l'an passé car cette année encore, ils promettent beaucoup :








On se focalise surtout sur les superbes tulipes en jardinières
(j'y reviendrai en détails bientôt)




 mais les stars, ce sont eux :
les Malus 'Evereste'.
Je les adore à ce stade avec leurs boutons rouges.


 



vendredi 11 avril 2025

Reconnaître les pavots bien avant leur floraison


Tout d'abord, j'en vois encore qui s'acharnent à les semer en caissettes au printemps et à vouloir les repiquer. J'ai déjà répété et répété que ces pavots détestaient le repiquage et qu'un semis à la volée en février est préférable et surtout, bien plus facile. 

Comme dans mon dernier livre, on va distinguer deux grandes familles de pavots annuels : Papaver somniferum que vous reconnaîtrez à son feuillage gris bleuté :





Bien différent de celui des Papaver rhoeas :





Certaines touffes sont issues de semis spontanés et sont bien plus grosses que pour les semis à la volée de février.




jeudi 10 avril 2025

Au jour le jour : 7/04

 

J'ai rempoté mes tubercules de dahlias il y a trois semaines déjà. A l'époque, je les avais bien arrosés avant de les entreposer dans l'atelier extérieur où se trouve la chaufferie.

Beaucoup (environ la moitié) ont débourré et vu les températures extérieures anormalement élevées ces derniers jours, il était temps de les arroser à nouveau.

J'ai ainsi donc dû sortir les... pots, ce qui m'a pris un bon moment ! Surtout qu'après, il fallu les rentrer car il est encore un peu tôt pour risquer de les acclimater avant la plantation début mai. Je vous tiendrai au courant de la suite.





Cela fait des mois que je fais un peu de désherbage chaque jour pour ne pas être débordée mais dans mon propre jardin, un problème supplémentaire vient s'ajouter : les égopodes. Seulement si vous avez la même peste au jardin, vous pouvez comprendre l'ampleur du problème (liseron et autres mauvaises herbes à côté d'elle, ce sont de petits joueurs). Après des années à m'être intéressée à toutes les techniques pour espérer l'éradiquer (ne rêvez pas, c'est impossible), j'ai décidé maintenant de simplement l'arracher (quand elle fait environ 10 cm, c'est plus facile que plus petite) car je pourrais passer mes journées entières à tenter d'en enlever aussi les racines. En l'arrachant ainsi, ça permet au moins aux plantes qui résistent d'avoir plus de lumière et d'espace pour s'exprimer.
Bien sûr, d'ici deux semaines, je devrais encore répéter l'opération au moins une fois.




J'en ai profité aussi pour enlever ques envahissantes ficaires. Chez elles, c'est moins grave au niveau du système racinaire surtout qu'elles disparaissent ensuite très vite pour tout le restant de l'année. Juste que leur jaune pêtant n'est pas toujours souhaité avec des floraisons dans des tons pastels.





Je suis rentrée de la Roseraie avec une grosse touffe de Geranium sanguineum, de Lamium orvala et de Filipendula ulmaria. C'est une bonne période pour faire des divisions. Les petits bouts avec de belles racines ont été empotés et mis dans la nursery jusqu'en automne où ils seront proposés aux amis de passage, au profit de la Roseraie.


 


A la maison, j'ai commencé quelques semis en pots. Il s'agit surtout de Phlox drummondii que je sème dans des pots plus hauts car ils retombent, de Cupheas...
Les Callistephus, je les sèmerai dans les pots que libèreront les tulipes une fois défleuries.
C'est ainsi qu'on fonctionne dans un petit jardin.





A la Roseraie, la suppression du gros Osmanthus m'a laissé un bel espace pour semer. 
J'ai commencé par enlever les dernières mauvaises herbes. Pas besoin de trop travailler la terre ici qui avait bien été ameublie au fil des ans par les feuilles mortes.



J'ai semé des Cosmos 'Apricotta', 'Xsenia', 'Double Click Bicolor Pink et Violet' et pour l'avant-plan, des Centaurea cyanus 'Mauve Ball' et 'Pinkie' ainsi que des Crambe abessynica.




J'ai bien tassé le sol pour que les graines adhèrent à la terre et j'ai arrosé délicatement avec le pommeau sur l'arrosoir.




PS : Pour les jardiniers expériméntés, je donne probablement trop de tdétails mais parmi mes lecteurs, j'ai aussi des débutants qui en redemandent.
PS2 : si vous vous questionnez, la plante qui se trouve au milieu de la dernière photo est un Eremurus.





mercredi 9 avril 2025

Géants en formation

 

Si vous avez lu mon dernier livre, vous connaissez maintenant le truc pour avoir de beaux delphiniums à bon compte.

Fin mars, début avril, je suis tout aussi excitée qu'au moment de leur floraison en mai, juin !

Voir très tôt ces jeunes pousses d'un beau vert pomme sortir de terre et former rapidement de belles touffes pleines de promesses est extraordinaire.




En général, je les plante par groupes de 3, 4 voire 5.
Ci-dessous sont de jeunes sujets semés en juin 2023 et
mis en place à l'automne dernier.




Par contre, ici, on a une grosse touffe de deux ans.
Il serait facile d'en faire des boutures à cette période 
(comme pour les Dicentra, en prélevant avec un couteau
une belle pousse extérieure)
mais le semis étant tellement facile que j'ai décidé de laisser mes pieds-mères intacts
et plutôt de me rediriger vers le semis en fin de printemps
car j'en veux plus encore !





mardi 8 avril 2025