Ces derniers jours, les asters nous ont rappelé ô combien leur présence était la bienvenue au jardin.
Au fil des années, j'en ai accumulé des variétés très fiables et très différentes au niveau des coloris, de leur hauteur, envergure, forme des fleurs.
Les meilleurs variétés, ce sont les pépiniéristes hollandais qui nous les ont fournies.
Pour n'en citer que quelques-unes :
Quand on tarde à les tailler après floraison, ils se mettent à grainer et c'est le genre de graines qui volent un peu partout parfois même à plusieurs mètres du plant-mère.
Les semis ne sont pas toujours fidèles. A la limite, ça, ce n'est pas grave, on peut même avoir de belles découvertes. Non, ce qui est inquiétant, c'est quand ils s'hybrident pour donner une nouvelle variété très traçante.
Il y en a même de TRES traçants, pratiquement indélogeables; il en reste toujours un bout.
J'en ai deux comme ça. Tout d'abord, celui-ci à la Roseraie. Il est apparu à l'endroit où j'avais planté un godet d'un aster supposé être rouge bordeaux acheté pourtant chez un pépiniériste sérieux.
C'est celui en haut de l'image. Par contre, avec celui à l'avant-plan (Octobre Skies) pas de problème, il reste bien sage.
Il est magnifique mais c'est une vraie peste ! Chaque année, au printemps, j'essaie de l'éradiquer et chaque automne, je le vois en fleurs !
L'autre, c'est dans mon jardin. Ses toutes petites fleurs blanches sont une aubaine pour les derniers bouquets de l'année. Je l'ai depuis mes débuts au jardin et il m'avait été offert par des amis jardiniers. Lui aussi, on a déjà essayer de l'éliminer totalement. En vain. Il trace comme pas deux et colonise vite tout un massif.
Mes deux résolutions pour la Roseraie :
- ne plus les laisser monter en graines, comme je l'avais fait il y a deux ou trois ans pour proposer les graines à tous ceux qui ne pouvaient obtenir les variétés bataves inaccessibles sur le marché français.
- à moins d'une merveille, ne jamais laisser croître des semis spontanés.
Pour tous les amateurs de trocs et d'échanges en tout genre, réfléchissez à deux fois avant d'accepter un petit bout de jardin d'ailleurs !
Ce 'Jardin d'Ailleurs'-ci est totalement inoffensif
Tu sais que je n'aime pas les fleurs fanées, donc, je taille vite et je n'ai eu que très rarement un semis spontané. Par contre, il y a une variété qui s'étend beaucoup trop dans le massif. Bon, y a pas que l'aster qui prend ses aises. Certaines plantes étouffent littéralement leurs voisines. Il faut être vigilant !
RépondreSupprimerBonne journée.
Je viens d'ajouter une photo à mon post, regarde la racine et oui, tu as raison, il faut être vigilant !
SupprimerMerci pour les infos. Il y a deux asters que j'ai dans mon jardin et que je dois "dominer": Ezo Murasaki et "Le Vasterival". Bonne journée.
RépondreSupprimerEzo Murasaki doit aussi être réduit chaque année à la Roseraie. Par contre, le Vastérival est imposant en taille mais au sol, c'est encore raisonnable.
SupprimerJe pense que le blanc à coeur jaune le plus envahissant , c'est Chloe
RépondreSupprimerNon, non, le vrai 'Chloé' a le coeur pourpre en vieillissant.
SupprimerJ' adore les asters et ceux que tu nous montres me plaisent bien mais ce sera difficile de les trouver.
RépondreSupprimerJ'ai ma peste aussi, un grand à petites fleurs blanches qui s'est incrusté dans un rosier. Il est indélogeable mais comme le rosier est moche à cette saison il le garnit bien. Je veille qu'il ne s'étende pas pus loin. Pour les semis spontanés qui m'échappent je les arrache à cette saison s'ils ne me plaisent pas.
Bonne journée Isabelle !
Isabelle bonjour! Peux tu me rappeler quels mois au printemps faut il les tailler? Merci.
RépondreSupprimerJe les taille à ras maintenant quand ils sont défleuris et certains, mais pas tous (juste ceux qui pourraient être trop hauts par rapport à leurs voisines) en mai.
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